Un héritage unique
Fins amateurs de botanique et d’art , les fondateurs de la Maison Perrier-Jouët ont transmis à leurs descendants un héritage unique : un vignoble de Champagne et un riche patrimoine culturel.
Ainsi, au fil des générations, l’expertise viticole, horticole et l’intérêt de la Maison Perrier-Jouët pour l’Art Nouveau, façonneront son identité et sa vision.
Ainsi, au fil des générations, l’expertise viticole, horticole et l’intérêt de la Maison Perrier-Jouët pour l’Art Nouveau, façonneront son identité et sa vision.
C’est à la Maison Belle-Epoque, acquise en 1850 par Eugène Gallice, beau-frère et associé de Charles Perrier, fils des fondateurs, que cet attachement pour l’art s’exprime le mieux.
Cette ancienne maison de famille, construite à la fin du XVIIIe siècle, a été entièrement restaurée en 2017. Elle abrite aujourd’hui une des plus grandes collections privées d’Art Nouveau français en Europe et dévoile des pièces au design emblématique de ce mouvement artistique.
Cette ancienne maison de famille, construite à la fin du XVIIIe siècle, a été entièrement restaurée en 2017. Elle abrite aujourd’hui une des plus grandes collections privées d’Art Nouveau français en Europe et dévoile des pièces au design emblématique de ce mouvement artistique.
L'Anémone
Emblème de la Maison
Le maître verrier, ébéniste et céramiste Émile Gallé, est intimement lié à l’histoire de la Maison Perrier-Jouët. Amateur éclairé de botanique, il possède un vaste jardin accueillant plus de 3000 espèces, dont plus de 400 plantes originaires du Japon.
En 1902, des anémones blanches lui inspirent le motif de quatre magnums, décorés à la demande d’Octave Gallice dans un style Art Nouveau. Évoquant les notes fleuries du Chardonnay, elles deviendront l’emblème de la cuvée Perrier-Jouët Belle Époque et celui de la Maison.
Urnes jardinières, encadrement et fronton de porte - Hector Guimard
"La Nature se dévoilant à la Science" - Louis-Ernest Barrias
"La lampe Loïe Fuller" - Raoul Larche
"Les heures du jour", ensemble de 3 lithographies "Eveil du matin", "Eclat du jour", "Repos de la nuit" - Alphonse Mucha
Urnes jardinières, encadrement et fronton de porte - Hector Guimard
La Maison Belle Époque
Située à Épernay, berceau de la Maison Perrier-Jouët, la Maison Belle Époque reçoit des visiteurs du monde entier. Mobilier, architecture intérieure, objets de décoration… Elle réunit des pièces rares de style Art Nouveau, signées des figures majeures de ce mouvement.
Trois œuvres exceptionnelles d’Hector Guimard, véritable maître de l’Art Nouveau, y sont notamment exposées. Issues d’intérieurs différents, elles illustrent néanmoins la volonté de l’artiste d’appréhender la maison comme un tout indivisible, une œuvre d’art total.
Emile Gallé est lui aussi somptueusement représenté dans la collection de la Maison Belle Époque. Son guéridon aux libellules met en lumière sa passion pour le monde végétal et animal. Il constitue ici le fondement même de la structure de l’objet.
Hommage à l’Art Nouveau français
Le Salon aux fougères de Louis Majorelle, exposé en partie à l’Exposition Universelle de Paris en 1900, exprime quant à lui la modernité de l’artiste dans sa réflexion sur le mobilier.
Sur le plan graphique, c’est Henri de Toulouse-Lautrec qui dévoile sa vision de la vie nocturne parisienne de la Belle Époque. Avec le portrait de l’artiste Yvette Guilbert sur plaque en céramique émaillée, il signe une œuvre emblématique du style Art Nouveau.
Sur le plan graphique, c’est Henri de Toulouse-Lautrec qui dévoile sa vision de la vie nocturne parisienne de la Belle Époque. Avec le portrait de l’artiste Yvette Guilbert sur plaque en céramique émaillée, il signe une œuvre emblématique du style Art Nouveau.
Auguste Rodin est également représenté dans l’exceptionnelle collection de la Maison Belle Époque, avec un tirage en bronze de L’Éternel Printemps. Cette œuvre reconnue du sculpteur est contemporaine du mouvement Art Nouveau, mais son style n’en est pas représentatif. Offerte à Henri Gallice par le personnel lors du centenaire de la Maison Perrier-Jouët en 1911, elle appartient à son histoire affective.
"L'Éternel Printemps" - Auguste Rodin
"Groupe de trois femmes supportant un vase de Sèvres" - François-Rupert Carabin
Panneaux décoratifs en cuir de Cordoue
"Le salon aux fougères" - Louis Marjorelle
Au fil de la visite,
les œuvres se révèlent une à une.
Ici, La nature se dévoilant à la science, une sculpture de Louis-Ernest Barrias, là, un Groupe de trois femmes supportant un vase de Sèvres de François-Ruper Carabin, un peu plus loin, une lampe inspirée de la danseuse Loïe Fuller créée par Raoul Larche.
Tout en cheminant, le visiteur découvre des pièces au décor typique de l’époque, tel que des panneaux décoratifs réalisés en cuir de Cordoue et rehaussés d’or.
Entre l’art académique, l’artisanat et l’imagination plus audacieuse : l’Art Nouveau étonne autant qu’il séduit. Partout où le regard se pose, des œuvres et du mobilier, au design tout en courbes et en souplesse, rendent hommage à ce mouvement artistique qui marqua la fin du 19e siècle et le début du suivant.
L’Art contemporain dialogue avec l’Art Nouveau
Pour faire vivre cet héritage au cœur de son époque, la Maison Perrier Jouët a fait appel à des artistes et designers contemporains tels que Daniel Arsham, Noé Duchaufour-Lawrance, Miguel Chevalier, Makoto Azuma, Tord Boontje, Studio Glithero, Simon Heijdens, Ritsue Mishima, Andrew Kudless et les duos Mischer’Traxler et Luftwerk, Bethan Laura Wood et Andrea Mancuso. Ces artistes ont ainsi créé des œuvres exprimant une nouvelle vision de l’Art Nouveau, ancrée au 21e siècle.
